Mercredi 02 Juillet 2025
CITATIONS DE L'AUTEUR
« L’iris est une fleur qui donne vie. Pour l’âme : butinons les jolis yeux. »
 
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Sébastien MAZ : “Je vois” - ©2004 - Maren Sell Editeurs
“Je vois”
 
 
 
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TOTAL : 3 éditos
2006
N° 3 - Jeudi 28 Septembre 2006

Les Bienveillantes
Malgré toutes les éloges faites de cet écrivain, je trouve, tout d'abord, que son livre est un "poids" : 900 pages. Les courts récits conviennent mieux à mon appétit que ce genre de fresque historique, fastidueuse...
Ensuite, je n'ai jamais vraiment apprécié les romans dits "historiques". Historien de formation, si un sujet m'intéresse, je préfère me référer à des ouvrages scientifiques et construire à l'aide des informations puisées un "environnement" historique où j'interrogerai la condition humaine. J'ai beaucoup trop de respect envers l'étude du passé pour me satisfaire d'une mise en perspective romanesque. Écrire avec partialité est la bête noire de la discipline historique, alors que peut penser un historien d'un roman où, forcement, l'auteur n'aura jamais la rigueur nécessaire pour traiter un tel sujet... Je fais partie de cette école estimant que l'on doit donner vie à la recherche historique en restant dans le domaine de la science. Avec ce premier roman de Littell, on aborde un problème éthique.
Enfin, autre point sensible qui m'amène à juger sévèrement ce livre : le thème. Suivre le parcours d'un bourreau nazi à travers son regard... Les faits en eux-mêmes sont si horribles qu'il suffit de les dire, sans commentaires, pour placer l'Homme face à ce qui est, justement, innommable. Pour illustrer mes propos, un exemple, pris à Marguerite Duras, ("La Douleur"), lorsqu'elle évoque, au retour de son mari des camps, l'existence d'un "corps de femmes préposées à l'étranglement des enfants juifs". Dans cette industrie de la mort qu'est la Solution Finale, des mères sont devenues des ouvrières. Elles donnent la vie, elle tuent. Celà ne suffit-il pas pour plonger dans l'horreur ? À moins d'un plaisir sadique incommensurable ou d'un travail méthodique, froid, visant à créer un "coup médiatique" et remplir les caisses, comment peut-on avoir la force d'entrer dans la peau d'un SS pendant 900 pages ? Par respect envers les victimes de l'Holocauste, nous avons un devoir de mémoire. Il nous faut prendre connaissance de leur témoignage et le transmettre. Eux seuls ont le droit de raconter ce qui leur est arrivé.
Mes goûts littéraires sont ce qu'ils sont, mais je préférerais grandement mieux lire un roman d'anticipation qui tenterait de répondre à cette question : à quels régimes pourraient mener l'égoisme, et la haine qui en résulte, de nos sociétés occidentales face à l'immigration des plus pauvres de ce monde ?
Lisez plutot Robert Antelme, "L'Espèce Humaine", Primo Levi, Raul Hilberg "la destruction des juifs d'Europe", et arrêtons de fantasmer sur un des plus grands drames de l'histoire de l'humanité, qui a eu lieu à une époque où on aurait pu croire que l'espèce avait atteint l'âge de raison.
Ce livre est trop "à double tranchant", mais apparemment cela doit plaire, vu le public qui l'acquiert (des hommes, 20-30 ans)...
N° 2 - Vendredi 05 Mai 2006

Après un manuscrit romançant mes cinq premières années à Strasbourg, dont je ne sais s'il sera édité, je me suis attaché à la rédaction d'un vieux "rêve", une histoire datant d'une dizaine d'années et qui ne m'a jamais quitté. Je renoue avec le trip littéraire : écrire non stop pendant des heures, oubliant la faim, mais pas les femmes, la gente feminine squatte mon esprit, avec son sac à main de pandore...
Le second manuscrit était trop réaliste. Le charme enivrant de l'écriture était souvent absent. À présent, je prends réellement mon pied dans un délire mêlant science-fiction et conception de l'au-delà.
J'espère avoir fini à la fin de l'été.
Merci à tous les visiteurs de s'être un instant collé sur ce petit bout de la Toile.
2005
N° 1 - Mercredi 18 Mai 2005

Suite à cette citation : « Vu les contraintes du boulot, je suis une sorte... d'écrivain du dimanche. Je m'emmerde les six autres jours de la semaine ! » Je voulais juste signaler à ceux adeptes du premier degré, et qui trouvent que ce style de vie est du gâchis, qu'heureusement, il me reste les nuits blanches. Et pour éclairer la lanterne de ceux qui prennent plaisir à travailler, même un lundi de Pentecôte, je rappellerais que "travail" vient du latin "tripalium" qui veut littéralement dire "trois pieux" et désignait "un dispositif de contention utilisé pour aider à la délivrance des animaux [...] surtout utile au ferrage, au marquage au fer rouge, ou à des interventions vétérinaires douloureuses..." Ce fût sans doute aussi un instrument de torture pour les esclaves. Je vous renvoie pour de plus amples informations à l'excellent article de P. Deramaix (http://membres.lycos.fr/patderam/tripalia.htm).
Oui, je ne prends pas, pour ma part, mon pied au travail ! (Et ce serait peut-être celui du chef que je mériterais dans le derrière, parfois, pour me faire redescendre sur terre !)
 

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