Superbe roman où l'auteur se livre pleinement. Comment renaître à la vie après avoir traversé la mort ?
Semprun évoque sa vie, de la libération au retour avec ses petits-enfants au camp de Buchenwald.
Un vécu (l'auteur n'aime pas ce mot traduisant une expérience vivante encore en nous et mieux exprimée en d'autres langues, telle l'espagnol : "vivencia"), une part de son être, donc, gardée cinquante années en lui avant que l'auteur se décide à écrire et publier ce récit. Semprun a créé un personnage qui nous hante et nous amène à mieux saisir ce qu'est la joie de vivre.
Subtile mélange de jazz électro et de musique typiquement africaine. Les rythmes envoutants de Minelli et la voix charmante de Mamani Keita font de cet album un bijou de ce que l'on nomme de façon fourre-tout : "world music". Le duo fonctionne à merveille. Je le conseille aux oreilles étant en quête de dépaysement sonore. J'apprécie certains folklores, certains puristes redonnant la voix à l'âme d'un peuple, d'une culture, mais, cet album nous rappelle que les échanges culturels donnant de nouveaux fruits magiques dans le domaine des arts sont tout aussi appréciables. Vive le métissage !
Duo magique qui nous est permis d'entendre sur cet album. L'alchimie entre la basse et la guitare fonctionne dès les premières notes. Si vous avez de l'âme, les deux instruments épouseront sans peine vos divagations. La musique vous suivra jusqu'où cela doit vous mener, même jusqu'au coeur d'un amour idyllique. Pour ma part, c'est le genre de cd que je met lorsque je compte réaliser mes rêves les plus tendres avec une femme. Romantisme assuré.
Jan Garbarek joue souvent dans les aigus, ce qui, à la longue, m'énerve un peu. Dans ce double album, il fait preuve de subtilité. Son jeu est fluide, équilibré, des graves aux aigus. Les thèmes sont enchanteurs. J'ai une affection particulière pour les titres suivants : "The Moon Over Mtatsminda", et surtout, "We Are The Stars". Ce dernier titre est un chant céleste. "We are the stars, our voice is a light"... Cela m'a donné envie d'écrire. Une histoire est en préparation. Je laisse mes impressions et mes réflexions nourrir mon imagination, et avec le temps, ma plume fera mûrir ce fruit du ciel des arts qu'est un roman.
Cet album est la remarquable version live 1980-1981 de "The Wall". Plus grand opéra rock de tous les temps. A notre époque de Grand Isolement, où, aidé par le système marchand, la solitude construit des murs à tour de bras en chacun de nous, il est bon d'écouter et réécouter le message de Roger Waters. Son expérience sur scène l'a amené à composer cette oeuvre immense. La confrontation avec un public de plus en plus déconnecté de la réalité, et livré aux comportements bestiaux de la foule, Roger waters a réussi à exprimer, à travers "The Wall", son mal-être. Alors, il ne faut pas hésiter à plonger dans cet univers renvoyant à une part de nous-même, parfois enfouie dans les tréfonds de la conscience. Aussi bon soit un film, les écrans de télé ne servent pas de miroir à l'âme. Concentrons-nous plutôt sur la musique qui est un medium permettant une réelle exploration de soi. Elle révèle le message des sens que nous portons tous en nous depuis l'aube de nos jours et que nous devons amener à maturité, faire prospérer et partager afin d'assurer notre bien-être. La magie de la présence musicale peut même nous conduire jusqu'à l'essence du son : le silence, qui est pour moi, la plus belle parole du "divin" incarné en chacun de nous.
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